04/2020

Synthèse de l’actualité internationale d’avril 2020

Par Axelle DEGANS, le 1er mai 2020  Imprimer l'article  lecture optimisée  Télécharger l'article au format PDF

Docteure en Géopolitique de l’Université de Reims Champagne-Ardenne. Agrégée d’histoire, Professeure de chaire supérieure au lycée Faidherbe (Lille) où elle enseigne la géopolitique en classes préparatoires économiques et commerciales. Auteure de nombreux ouvrages.

Voici une précieuse synthèse de l’actualité internationale d’avril 2020 qui sera fort utile à tous ceux qui veulent disposer d’un point de l’actualité géopolitique, suivent la spécialité #HGGSP voire préparent un concours. Pour ne rien manquer, et recevoir nos alertes sur des documents importants, le plus simple est de s’abonner gratuitement à notre Lettre d’information hebdomadaire ou au compte twitter de veille géopolitique @diploweb (plus de 15 000 followers)

Le sort des urnes

Après près de dix-huit mois de vacance de l’exécutif, et trois élections législatives, Israël se dote en avril 2020 d’un gouvernement d’ « urgence nationale » associant Benjamin Netanyahou (Likoud) et son challenger du centre-droit Benny Gantz, le second remplacera le premier au poste de premier ministre. Cette forme nouvelle d’alternance cache un accord qui devrait permettre à B. Netanyahou d’éviter les poursuites judiciaires. Dans le même temps le nouvel exécutif envisage d’annexer les colonies de Cisjordanie et la vallée du Jourdain, au mépris du droit international et de la légitimité de l’Autorité palestinienne sur ces territoires.

Pas de répit pour la violence…

En avril 2020, le Mali est de nouveau le théâtre d’une attaque djihadiste qui a fait une vingtaine de victimes dans le poste militaire de Bamba. Le président tchadien mène, après l’attaque djihadiste dans la région du lac Tchad, une vaste offensive contre Boko Haram. Le Sahel ne connait pas d’accalmie.

A Homs, en Syrie, l’État islamique prouve qu’il n’a pas été éradiqué car il est responsable de la mort de personnes proches de Damas.

Les combats continuent en avril 2020 dans la partie occidentale de la Libye, un an après le début de l’offensive du général Haftar sur Tripoli. Le cessez-le-feu entre Haftar et le gouvernement d’union national de Sarrj a été bien éphémère. Les hôpitaux sont devenus une cible en pleine épidémie du coronavirus.

En Afghanistan, les pourparlers avec les taliban [1] ont tourné court. Ces derniers multiplient les attaques, leur emprise s’accroit dans la partie septentrionale du pays, ils ont privé la capitale d’électricité et donc de télécommunications. L’EI a revendiqué un attentat contre un temple sikh de Kaboul. La communauté internationale est tout entière focalisée sur la crise sanitaire du coronavirus, l’Afghanistan est bien seul.

Un regain de tension

Un important incendie s’est déclaré en Ukraine dans région de Tchernobyl – à Polesskoye - au début du mois d’avril 2020. Il a ravagé a minima plusieurs centaines d’hectares de forêts – certains, comme Greenpeace, évoquent plusieurs dizaines de milliers - dans la zone qui a été soumise en 1986 au pire accident nucléaire de l’Histoire. Il pose la question de la libération dans l’atmosphère de particules radioactives et donc d’une contamination possible de nouveaux espaces ainsi que celle de la sûreté des restes de la centrale de Tchernobyl. Les dénégations des autorités ukrainiennes sont peu rassurantes car elles ont dans un premier temps essayé de cacher l’ampleur de cet incendie et de minimiser ses conséquences. La teneur en césium 137 de l’air au-dessus de Kiev aurait été multipliée par plus de 500 au milieu du mois d’avril 2020.

Le Liban reste au bord de l’explosion sociale. Des émeutes se sont déroulées en avril 2020 à Tripoli, deuxième ville du pays, des jeunes affrontant les forces de l’ordre. Une vague de contestation populaire a secoué le pays à l’automne 2019, poussant le pouvoir à la démission. Le nouvel exécutif en place depuis le mois de décembre 2019 est fragile. Il est contesté en raison de l’inflation non maitrisée – elle serait de 55% - la valeur de la monnaie s’est effondrée … Le kilogramme de viande est passé de 18 à 32 000 livres libanaises. La crise du coronavirus ne fait qu’accélérer en 2020 les évolutions déjà entamées avant la crise sanitaire.

Les tensions en mer de Chine méridionale s’aiguisent à l’ombre de la crise du coronavirus. Un bateau de pêche vietnamien a été coulé par un navire chinois en avril 2020 car il se serait trop approché d’un gisement de pétrole. Pékin en profite pour accroitre sa pression sur les archipels des Spratleys et des Paracels en y créant des divisions administratives relevant de son autorité, au mépris du droit international, et de la souveraineté des riverains comme le Vietnam. Les États-Unis sont un acteur maritime important dans cette région du monde.

Le Yémen du Sud vient de proclamer son autonomie, ce qui est un sévères revers pour l’Arabie saoudite.

Les nouvelles du front du coronavirus

Certains pays, ont choisi de maintenir l’activité économique et de ne pas confiner massivement leur population, à l’image de la politique menée par la Suède, à rebours des autres états membres de l’Union européenne. De nombreux pays ont opté pour la voie du confinement qui concerne environ la moitié de l’humanité après qu’un géant démographique comme l’Inde l’ait choisie. Le confinement dans les mégalopoles est un défi d’ampleur, surtout quand une part non négligeable de la population vit dans des bidonvilles comme les slums de Calcutta (Inde) ou les favelas de Rio (Brésil) où les densités humaines sont fortes et les équipements collectifs plus indigents qu’ailleurs. La délicate transition du déconfinement s’annonce pour certains États avec tous les défis que suppose cette politique inédite.

Les principaux épicentres de cette pandémie sont désormais l’Europe et les États-Unis, mais aucun continent n’est épargné. La crainte de la « deuxième vague » est partagée en Asie, y compris en Chine foyer initial de la pandémie du coronavirus.

En Europe, les États ont été les premiers à répondre à l’urgence sanitaire. L’arme budgétaire – c’est-à-dire le déficit public – a été massivement choisie. Il s’agit d’importer des masques, des surblouses pour les soignants, des respirateurs pour les services de réanimation, des tests pour la population mais aussi d’investir dans la course mondiale au vaccin. Les finances publiques se portent aussi au secours des entreprises pour éviter les faillites en cascade, ainsi qu’en faveur des salariés car l’État couvre une partie des dépenses liées au chômage partiel des employés. L’annonce d’une urgence sanitaire explique que certains États ont décidé d’aider, sous des formes variées, les ménages les plus défavorisés. L’Allemagne a décidé de mettre entre parenthèse l’orthodoxie budgétaire à laquelle elle est pourtant très attachée. La France et le Danemark n’apporteront pas d’aide aux entreprises domiciliées dans les paradis fiscaux. [2]

Les États-Unis ont aussi délié leur bourse. Le Japon annonce en avril 2020 un plan de relance de cent mille milliards de yens (environ 920 milliards d’euros).

Les conséquences politiques du coronavirus

La crise du coronavirus est un test de vérité pour l’Union européenne qui a pourtant peu d’attribution dans le domaine sanitaire au vu des traités, les États membres gardant la main ici aussi. Alors que l’UE (formulation qui désigne autant les États membres que les institutions) s’est montrée, dans un premier temps, peu solidaire de l’Italie, elle annonce en avril 2020 toute une série de mesures, acceptant un certain relâchement sur les critères économiques de Maastricht imposant la rigueur budgétaire. C’est dans la douleur que l’Eurogroupe est parvenu à prendre une décision. Le Mécanisme européen de stabilité (MES) sera doté d’un fonds qui pourrait se monter jusque 240 milliards d’euros pour venir en aide aux États membres en difficulté, alors que la Banque européenne d’investissement (BEI) le sera à la hauteur de 200 milliards pour aider les entreprises en complément d’une enveloppe de 100 milliards d’euros pour l’indemnisation du chômage partiel. Certains appellent à un saut fédéral pour mutualiser les instruments financiers, comme par exemple une mutualisation des emprunts, et créer une politique sanitaire fédérale. D’autres estiment que l’UE s’est un peu plus discréditée.


Cyrille Bret, Géopolitique du monde qui vient

« Face à la crise, l’Union européenne a presque oublié le clivage désormais convenu entre l’Ouest libéral et l’Est réactionnaire et le conflit entre Bruxelles et les régimes illibéraux (Hongrie, Pologne, etc.). Le principal clivage a séparé non pas l’Ouest et l’Est mais le Sud et le Nord, les partisans d’une mutualisation des dettes (Italie, Espagne, France) et les États s’en tenant à la nationalisation des dettes (Pays-Bas, Allemagne et les « frugaux »). Dans la tourmente, le vieux clivage entre Europe germanique et Europe latine et entre cigales et fourmis budgétaires s’est ravivé. La France démontrant une fois de plus qu’elle est un « pays carrefour », comme disent les géographes, à défaut d’être un pays pivot… » [3]

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Selon le site euvsdisinfo.eu, l’UE est aussi la cible de campagne de désinformations russes via les réseaux sociaux afin d’en disqualifier la gouvernance.

Synthèse de l'actualité internationale d'avril 2020
euvsdisinfo.eu
Initialement mis en ligne en anglais, allemand... et russe, le site https://euvsdisinfo.eu commence à proposer des traductions en français
SEAE

L’UE n’est-elle pas aussi – voire d’abord - affaiblie par les contradictions des citoyens, états membres et institutions communautaires ?

Le coronavirus risque d’avoir un effet délétère sur les exécutifs en place, notamment en Amérique latine. La gestion de Jair Bolsonaro est très critiquée au Brésil car il a tardé à prendre des mesures face à cette pandémie dont il a largement sous-estimé les effets et souhaite la reprise la plus rapide possible des activités économiques alors que son ministre de la santé, Luiz Henrique Mandetta, souhaite un prolongement du confinement pour éviter que le système national de santé ne s’écroule. Ces positions lui valent une popularité croissante mais elles lui coûtent son poste le 16 avril 2020, lorsqu’il est remplacé par Nelson Teich. Au Mexique, le président Andres Amnuel Lopez Obrador (AMLO) est fragilisé par le retard des mesures prises pour faire face au coronavirus et son évidente indécision concernant la reprise des activités. En Équateur, la situation est des plus préoccupantes, notamment dans le port de Guayaquil où les infrastructures de santé sont complètement saturées. Au Nicaragua, le président Daniel Ortega a refusé de voir la gravité de la situation, refusant le confinement alors que lui-même disparaissait de la scène publique… La situation du Venezuela n’est pas meilleure. Cette pandémie pourrait donc renforcer l’instabilité politique de l’Amérique latine.



La crise sanitaire peut en cacher une autre

Le monde se prépare à une décélération très brutale de la croissance économique mondiale liée à ce que les instances financières mondiales nomment déjà le « grand confinement ». L’Organisation Internationale du Travail (OIT) estime que 195 millions d’emplois seraient détruit au printemps 2020. Le PIB français pourrait ainsi plonger de 8% en 2020 en raison de l’arrêt d’une partie de l’activité économique pendant deux mois. La situation économique de l’Union européenne est préoccupante, comme peut l’être celles des États-Unis, des pays producteurs de matières premières…. La France appelle à un geste en faveur des pays les plus pauvres et promet d’effacer les dettes qu’elle détient. La Banque mondiale (BM) élabore un plan d’aide de 160 milliards de dollars, le Fonds monétaire international (FMI) fait appel à la solidarité de ses membres. Pendant ce temps les États-Unis de D. Trump fragilisent l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Cette crise sanitaire va déboucher sur une accentuation des inégalités, quelles que soient les échelles envisagées.

Nous voyons se dessiner une géopolitique du coronavirus. Il est ainsi très complexe d’avoir des informations fiables concernant l’impact de cette pandémie sur des pays comme la Russie ou la Chine. Il est probable que cette dernière a largement minoré les nombres de personnes infectées et de morts liés au coronavirus. La « transparence » affichée est factice et n’a peut-être pas permis aux pays touchés par la suite de prendre les mesures les plus adéquates et efficaces. Avec une indécence cynique, la Chine réfute sa responsabilité morale et historique par une opération massive de désinformation qui met à l’honneur son modèle politique autoritaire.

Extrait d’une conversation privée de P. Verluise avec un ancien attaché de défense en Chine : « Un des éléments, que vous subodorez bien, de la stratégie chinoise : l’extraordinaire capacité de retourner un échec, une défaite, une responsabilité à leur avantage avec un aplomb stupéfiant. Un piège qui marche parfois et dans lequel il ne faut surtout pas sombrer. » (28 avril 2020)

La Chine met en scène sa « diplomatie du masque » démontrant qu’on ne peut se passer de l’empire du Milieu et profite de cette crise sanitaire majeure pour avancer ses pions sur l’échiquier géopolitique mondial. La gouvernance mondiale est mise à mal par cette pandémie qui fait triompher le « chacun pour soi » et discrédite certaines instances comme l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) qui a attendu presque la mi-mars 2020 pour qualifier le coronavirus de pandémie. Une organisation trop soumise à l’influence chinoise comme le dénonce le président américain ? Quoi qu’il en soit, D. Trump n’a rien fait des rapports de ses services de renseignement qui l’informaient des risques d’une pandémie.

Certains pays affichent en avril 2020 une résilience certaine face à cette crise sanitaire de grande ampleur. Le Portugal a, pour l’instant, réussi à circonscrire cette épidémie. Ils sont plus nombreux en Asie, où les conséquences du SRAS ont peut-être été tirées. Ainsi, Singapour, le Vietnam, Taiwan (qui ne siège pas à l’OMS), la Corée du Sud ou le Japon offrent un contre-modèle aux pays plus durement touchés, surtout occidentaux, comme l’Italie, l’Espagne, la France, le Royaume-Uni ou les États-Unis.
L’un des enjeux qui n’est pas des moindres est celui du contrôle des flux de migrants qui ne peuvent qu’accélérer la diffusion de la pandémie. Les pays d’Amérique centrale s’en inquiètent d’autant plus que le gouvernement nicaraguayen n’a pas agi de façon responsable. Les États-Unis envisagent d’interrompre l’immigration.

La crise sociale guette dans l’ombre du coronavirus. Le confinement fragilise particulièrement les plus pauvres. Ils sont ainsi très importants à l’interne dans un pays comme l’Union indienne. C’est particulièrement préoccupant en Inde, pour les millions de migrants intérieurs.

Corée du Sud et Corée du Nord

À Séoul, capitale de la Corée du Sud, Thrae Yonghe est élu dans la cinquième circonscription de Gangnam. Ce nouvel élu a fui la Corée du Nord dont il critique sans relâche le régime. Il est l’un des tout premiers nord-coréens à être élu en Corée du Sud.

En Corée du Nord, cinq dignitaires appartenant à la Commission des affaires de l’État – organisme politique de première importance – ont été remplacés par des personnes plus proches de Kim Jong Il. Celui-ci souffrirait de problèmes de santé malgré son jeune âge (36 ans) comme semble l’attester son étonnante absence aux fêtes organisées en l’honneur de son grand-père.

Bonnes nouvelles

Cette crise sanitaire est aussi l’occasion de la multiplication des gestes admirables des citoyens, des travailleurs. Certains grands groupes industriels participent aussi à relever le défi qui est face à nous. Ainsi, Air Liquide s’est associé en avril 2020 avec Valeo et PSA pour produire et fournir au plus vite 10 000 respirateurs aux hôpitaux. Les hôpitaux français ont montré une remarquable résilience, à l’image du dévouement du personnel soignant, le tissu économique montre aussi une louable réactivité. Les enseignants ont également assuré une continuité pédagogique avec beaucoup d’inventivité et d’investissement.

Le Yémen connait un répit grâce à un cessez-le-feu décidé par Ryad qui dirige la coalition qui y mène une guerre depuis cinq années. La station spatiale international (ISS) accueille une nouvelle équipe de cosmonautes composée d’un Américain (Chris Cassidy) et de deux Russes (Anatoli Ivanichine et Ivan Vagner) qui y resteront six mois. Quelle monde retrouveront-ils à leur retour sur Terre ?

Copyright 30 avril 2020-Degans/Diploweb.com


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. Axelle Degans, "La synthèse de l’actualité internationale 2019. Réussite aux concours 2020 !", éd. Diploweb via Amazon

. Patrice Gourdin, "Manuel de géopolitique, éd. Diploweb via Amazon"

. Pierre Verluise (dir.), "Géopolitique du monde de Trump. La stratégie du chaos ?" éd. Diploweb via Amazon

. Pierre Verluise (dir.), "Histoire, Géographie et Géopolitique de la RUSSIE et de ses frontières" , éd. Diploweb via Amazon

. P. Verluise (dir.), "Histoire, Géographie et Géopolitique de l’Union européenne. A l’heure du Brexit".

. P. Verluise (dir.), "Histoire, Géographie et Géopolitique de l’Asie. Les dessous des cartes, enjeux et rapports de force".

. P. Verluise (dir.), "Histoire, Géographie et Géopolitique du Proche et du Moyen-Orient. Les dessous des cartes, enjeux et rapport de force"

. P. Verluise (dir.), "Histoire, Géographie et Géopolitique de la mondialisation contemporaine. Les dessous des cartes, enjeux et rapports de force"

. S. Schmit, "Histoire, Géographie et Géopolitique de l’Amérique latine : Un sous-continent en pleine transition politique, énergétique et commerciale. Dossiers et fiches pays"

. L. Chamontin, "Ukraine et Russie : pour comprendre"

. L. Bloch, "L’Internet, vecteur de puissance des États-Unis ? : Géopolitique du cyberespace, nouvel espace stratégique"

. G-F Dumont, P. Verluise, "The Geopolitics of Europe : From the Atlantic to the Urals"


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[1Taliban : cette appellation est le pluriel de « taleb » (instruit, dans le sens coranique) et ne prend donc jamais de « s ».

[2NDLR : Rêve, cauchemar ou illusion de confiné : et si la crise sanitaire, sociale, économique et budgétaire conduisait - enfin - les états membres de l’UE à sortir de leurs ambiguïtés à l’égard des paradis fiscaux ? Pour mémoire, les questions fiscales sont soumises à l’unanimité, donc au droit de veto.

[3NDLR : La France serait plus crédible dans ce rôle si elle avait été capable de présenter depuis 1974 au moins un budget public en équilibre...

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