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Synthèse de l’actualité internationale de juin 2024

Par Axelle DEGANS*, le 1er juillet 2024.

Découvrez la synthèse de l’actualité internationale de juin 2024 : Elections dans le monde ; Vie politique en France et aux Etats-Unis ; Des conflits enlisés ; Un pèlerinage à la Mecque endeuillé ; L’énergie, une question cardinale en Europe ; etc.

Voici la précieuse synthèse d’Axelle Degans qui sera fort utile à tous ceux qui veulent disposer d’un point de l’actualité géopolitique mondiale, voire passent leurs oraux d’admission pour un concours ou préparent un entretien de recrutement. Pour ne rien manquer, et recevoir nos alertes sur des documents importants, le plus simple est de s’abonner gratuitement à notre Lettre d’information hebdomadaire ou au compte X anciennement twitter de veille géopolitique @diploweb. Ce compte de veille géopolitique compte de nombreux followers dont de nombreuses pointures du domaine dans de nombreux pays. Vous serez en bonne compagnie. Et c’est plus important que jamais d’être bien entouré.

Le sort des urnes

Au Mexique, les élections présidentielles ont opposé deux femmes : Xochitl Galvez et la candidate de gauche et ancienne maire de Mexico Claudia Sheinbaum. Cette dernière a remporté en juin 2024 près de 59% des suffrages pour une participation d’environ 60%. Elle s’inscrit dans la continuation de l’ancien président Andres Manuel Lopez Obrador, élu en 2018. Ces élections se sont tenues dans un climat de grande violence, plusieurs candidats ont été assassinés.

En Inde, le Premier ministre sortant, Narendra Modi, a remporté en juin 2024 les élections législatives qui a mobilisé 642 millions de votants sur un corps électoral de 968 millions de citoyens, soit une participation des deux tiers. Son parti, le BJP, a remporté 240 des 543 sièges du Parlement, il a perdu 63 sièges par rapport à l’assemblée précédente et ne peut donc gouverner seul. Le parti du Congrès, mené par Rahul Gandhi (petit-fils d’Indira Gandhi et arrière-petit-fils de Nehru) a doublé son score avec 99 sièges.

En Afrique du Sud, le parti de l’ANC – celui de Nelson Mandela- perd la majorité absolue pour la première fois depuis la fin de l’apartheid il y a trente ans. Le chemin accompli depuis cette date reste modeste au regard des défis à relever, et la classe politique est très corrompue.

En Islande, Halla Tomasdottir est élue présidente en juin 2024. Cette femme d’affaire est connue pour ses positions en faveur de l’environnement et des causes humanitaires.

Les élections européennes de juin 2024 ont mobilisé 51% du corps électoral, avec de fortes variantes : de 89% en Belgique (où l’abstention est pénalisée par une amende) à moins de 30% en Lituanie ou en Hongrie et moins de 40% au Portugal, République tchèque, Estonie, Lettonie. Au niveau fédéral, le PPE (parti populaire européen, la droite) avec 188 sièges, le S&D (Alliance progressiste des socialistes et démocrates, la gauche) avec 136 sièges, le ECR (Conservateurs et Réformistes européens, la droite plus radicale), avec 83 sièges et Renew Europe (les libéraux) avec 75 sièges ont les plus importantes représentations au Parlement européen. La première séance plénière se réunit le 16 juillet. Les postes décisionnaires font l’objet d’un grand jeu. Ursula von der Leyen a d’abord ambitionné la direction de l’OTAN (le néerlandais Mark Rutte lui a été préféré), puis agit – concluant des accords avec Renew et le S&D- pour obtenir un deuxième mandat à la tête de la Commission européenne. Le socialiste portugais Antonio Costa, et ancien Premier ministre, espère prendre la tête du Conseil européen, en remplacement de Charles Michel, mais son gouvernement a été obligé de démissionner pour une affaire de corruption. L’ancienne Premier ministre, l’Estonienne Kaja Kallas, ambitionne de prendre la tête de la diplomatie européenne : elle est connue pour ses prises de positions anti-russes et pour être la fille d’un ancien membre du Soviet Suprême de l’URSS et ancien vice-président de la Commission européenne. De nouveaux rapports de force se dessinent dans l’Union européenne qui ouvre les négociations d’adhésion avec l’Ukraine.

Dr. Axelle Degans
Degans/Diploweb

La France est le deuxième contributeur net de l’Union européenne, mais risque d’y être mal représentée. A la suite des élections européennes du 9 juin 2024 le président de la République française, Emmanuel Macron, annonce une dissolution de l’Assemblée nationale. Les résultats aux élections européennes témoignent d’une défiance croissante des citoyens vis-à-vis du pouvoir. Ce suffrage européen a vu une large victoire du Rassemblement national qui a obtenu le double des suffrages exprimés par rapport au parti de la majorité présidentielle qui devance de peu la liste de gauche emmenée par Raphael Glucksman, fils du philosophe. E. Macron décide d’organiser des élections législatives dans l’urgence. Les risques politiques sont évidents (majorité introuvable, cohabitation…) et peuvent contribuer à faire reculer la France sur la scène internationale et européenne alors que nos partenaires sont très actifs à Bruxelles. Le risque politique est donc aussi géopolitique, celui d’une accélération de l’effacement relatif de la France auquel participe la décision du président.

Le 30 juin 2024, le premier tour des élections législatives se traduit en France par une participation élevée et un bouleversement de la tectonique des plaques électorales, marquée par l’affaiblissement sans précédent du camp présidentiel et une propagation de l’extrême droite dans toutes les couches de la société et dans tous les départements. Voici un extrait des scores en pourcentage, selon le Ministère de l’Intérieur, le 1er juillet à 7 h. RN (dont LR-RN) : 33,15 % ; Nouveau Front populaire : 27,99 % ; Ensemble : 20,83 % ; Les Républicains : 6,57 % ; Droite : 3,66 % (…) Le second tour est prévu pour les 6 et 7 juillet 2024.

Pendant ce temps, la Hongrie de V. Orban prend le 1er juillet 2024 la présidence tournante de l’UE pour six mois. Pour mémoire, depuis 2010, V. Orban ne respecte pas nombre des valeurs de l’UE. Et le PPE a été incapable de le ramener dans le cadre.


Bonus cartographique Diploweb

. Voir la carte 1/3 Tectonique de la plaque géopolitique européenne. Ouverture du projet communautaire à de nouveaux Etats après la dislocation du Bloc de l’Est (1991-2023)

. Voir la carte 2/3 Tectonique de la plaque géopolitique européenne. Sécuriser sa sphère d’influence jusqu’à se frotter à l’« étranger proche » russe (1991-2024) ?

. Voir la carte 3/3 Tectonique de la plaque géopolitique européenne Quand le cisaillement de l’Europe géographique s’accélère : les conséquences de la guerre en Ukraine (24 février 2022-Avril 2024)


Une France à la peine… les Etats-Unis aussi

Si la dette française n’atteint plus 119 % du PIB comme au plus fort de la crise du coronavirus, elle reste supérieure à 102 %. L’agence de notation S&P avait dégradé la note de la dette française en 2012, elle avait perdu son « AAA » qui en faisait l’une des plus sures du monde et inciter les investisseurs à prêter de l’argent. Standard and Poor’s vient de nouveau de dégrader courant juin 2024 la note de la dette française à « AA- », ce qui rend plus onéreux la recherche de capitaux sur les marchés financiers. Cette décision résulte de l’analyse d’une plus faible capacité que prévue à faire diminuer un endettement élevé (la dette française est celle qui a, en Europe, le plus augmenté entre 2019 et 2023 en lien avec la politique du « quoi qu’il en coûte ») et d’une vision trop optimiste du gouvernement de la capacité de l’économie française à créer de la richesse : la croissance.

Bruxelles signale courant juin 2024 à Paris que ses comptes ne sont pas bons : ils sont loin de satisfaire les critères de Maastricht décidés avec l’adoption de l’euro. L’Union européenne met en place une procédure de déficit excessif contre la France qui peut se traduire par une amende allant jusque deux milliards d’euros. Plusieurs autres pays européens sont visés par cette procédure.

Aux Etats-Unis, les élections présidentielles opposent deux candidats vieillis, empêtrés dans des affaires judiciaires. Leur débat fin juin 2024 a beaucoup inquiété le camp démocrate. Le président Joe Biden est apparu diminué, ce qui alimente les rumeurs concernant sa capacité à gouverner les pays les quatre prochaines années. Le New York Times publie un éditorial demandant au président d’abandonner sa candidature pour « le bien du pays ». Les élections doivent se tenir début novembre 2024, ce qui laisserait peu de temps au camp démocrate pour réagir.

Un niveau élevé de violence

Haïti reçoit les gendarmes kényans qui ont pour mission de rétablir un semblant d’ordre. Le pays est une situation chaotique, l’ancien policier « barbecue » fédère les gangs qui font régner la terreur à Port-au-Prince en l’absence de toute autorité politique et donc d’Etat.

Au Kenya, des manifestations ont été réprimées dans le sang. Les manifestants s’opposent à la politique économique du président, William Ruto, qui entend augmenter les taxes sur les produits d’usage courant. La jeunesse kényane s’est fortement mobilisée en juin 2024, via les réseaux sociaux et la création d’« Occupy Parliament » et attaque les symboles du pouvoir (Assemblée et Sénat). La répression aurait causé la mort d’une vingtaine de personnes et blessées plusieurs centaines d’autres kenyans. La colère ne couve plus, elle gronde dans un pays jeune, en pleine croissance économique, où plus d’un tiers de la population vit avec moins de deux dollars par jour.

Les tensions montent courant juin 2024 entre les riverains de la mer de Chine méridionale. Pékin développe une vision extensive de ses droits (la « ligne des neuf traits ») au détriment de ses voisins. Un accrochage s’est déroulé entre les garde-côtes chinois et des marins philippins sur un ilot des Spratley, le « second Thomas Shoal ». Cet affrontement physique est une escalade, qui inquiète Washington, proche de Manille.

Au Daghestan, dans la Caucase russe, une attaque d’Eglises orthodoxes et d’une voire plusieurs synagogues a causé la mort d’au moins une vingtaine de personnes.

En Bolivie, le président Luis Arce a fait face à une tentative de putsch organisée par le chef de l’armée Juan José Zuniga.

Des conflits enlisés

Au Proche-Orient, Israël a obtenu en juin 2024 la libération de quelques otages – mais il en resterait une centaine aux mains de différents groupes terroristes – au prix de bombardements qui ont ravagé la bande de Gaza et retourné des composantes de l’opinion publique mondiale contre les victimes d’attentats du 7 octobre 2023. Une « pause tactique » n’apporte ni réel soulagement, ni réelle solution.


Bonus. Podcast Diploweb. Proche-Orient : la paix a-t-elle encore un avenir ? E. Danon

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En Ukraine le sort des armes n’a pas désigné de vainqueur. Un sommet pour la paix est organisé en juin 2024 à Bürgenstock, en Suisse, où près d’une centaine de pays sont invités… mais pas la Russie, pourtant l’un des deux principaux protagonistes de cette guerre. Or il faut que les deux belligérants s’accordent pour qu’une paix puisse être envisagée. Un sommet pour rien ? Kiev et Moscou campent sur des positions maximalistes irréconciliables et ne veulent pas négocier véritablement une paix. De nombreux pays du Sud ont refusé de participer à cette réunion, comme la Chine, d’autres n’y ont fait que de la figuration (Afrique du Sud, Brésil), l’Arabie saoudite invite Kiev à se préparer à de « difficiles décisions ». Si les Etats-Unis et le G7 ont réaffirmé leur plein soutien à l‘Ukraine, son président n’est pas parvenu à élargir la base de ses soutiens en particulier aux grands émergents des BRIC’s+. Le G7 décide d’utiliser les avoirs russes gelés pour aider les Ukrainiens en guerre et les Etats-Unis décident d’une nouvelle aide militaire de 225 millions de dollars. A un accord stratégique entre Washington et Kiev, répond un partenariat stratégique entre Moscou et Pyongyang.

La péninsule coréenne n’est toujours pas à l’heure de la réconciliation. La Corée du Nord a envoyé à son voisin des ballons remplis de déchets, en rétorsion, d’après Pyongyang, aux tracts envoyés sur son territoire par son voisin.

Un pèlerinage à la Mecque endeuillé

Le pèlerinage à la Mecque – le Hajj- que réalisent les musulmans qui le peuvent a occasionné une tragédie en juin 2024. Les lieux saints de l’islam ont accueilli près de deux millions de pèlerins mais plus de 1 300 sont morts, de chaleur (jusque 52 degrés), par manque d’eau, peut-être du covid. Certains pèlerins n’ont pas les moyens de s’offrir les prestations organisées par l’Etat saoudien, beaucoup sont arrivés « sans permis » et n’ont pas réellement été pris en charge. Egypte, Jordanie, Tunisie, Indonésie déplorent de nombreux morts, les autorités ont montré leur colère alors que l’exécutif saoudien s’est dédouané de toute responsabilité.

Guerre d’influence

Ce « sharp power » se développe beaucoup avec les guerres menées en Ukraine et au Proche-Orient. La Russie l’utilise de façon redoutablement efficace contre la France, le Sahel le démontre admirablement. L’Azerbaïdjan est aussi à la manœuvre, tout en conduisant une politique de purification ethnique dans le Haut -Karabakh peuplé d’Arméniens devenus indésirables depuis la conquête de cette région par Bakou. Cette république du Caucase ne pardonne pas à la France son soutien - pourtant discret – à la cause arménienne. Bakou utilise les indépendantistes en Nouvelle-Calédonie comme en Polynésie pour déstabiliser Paris accusé d’être « colonialiste »… L’Azerbaïdjan, à qui l’Union européenne achète davantage de gaz, soutient les indépendantistes corses de Nazione. Leur porte-parole, Marc Rodriguez, relaie en retour que « Ursula von der Leyen a présenté l’Azerbaïdjan comme un partenaire très fiable »...

Commémoration

La France célèbre le quatre-vingtième anniversaire du débarquement allié en Normandie, le 6 juin 1944. Le président américain, Joe Biden a fait le déplacement, comme de nombreux chefs d’états. Ni le président russe, ni la Russie n’ont été invités, le président ukrainien en est l’invité d’honneur.

Le débarquement en Normandie, l’opération Neptune, est le premier temps de l’opération Overlord (« suzerain ») qui aboutit à la libération de Paris le 25 juin 1944. Cette opération, de longue date réclamée par J.Staline, soulage le front de l’Est. L’URSS lance le 22 juin 1944 l’opération Bagration, et les alliés débarquent en Provence le 15 août 1944.

Exploits

En janvier 2019, la Chine faisait alunir son « lapin de jade » sur la face cachée de la Lune. Un module de technologie chinoise. Pékin a réédité son exploit en juin 2024 avec la sonde Chang’e-6 qui s’est posée sur l’un des plus importants cratères connus, le bassin Pôle Sud-Aitken. Elle repart en ayant prélevé des échantillons souterrains, et installé un drapeau chinois sur la face cachée de la Lune qui répond à celui des Etats-Unis installé sur la face visible de la Lune depuis 1969, et le drapeau russe sous le pôle Nord depuis 2007. Pékin a pour projet une première mission habitée vers la Lune à l’horizon 2030 ainsi que d’y établir une base. Les Etats-Unis sont-ils dépassés ?

L’entreprise Space X d’Elon Musk, a réalisé un nouvel exploit. Son très gros lanceur, la fusée Starship, mesure 120 mètres, elle doit être capable de rallier la Lune, et à terme Mars qu’Elon Musk espère coloniser. Cette fusée a réussi un amerrissage, elle est en effet prévue pour pouvoir être réutilisée.

L’énergie, une question cardinale en Europe

Le prix de l’énergie – qui pèse sur les finances des ménages et celles des entreprises – s’est invité en juin 2024 dans la campagne électorale pour les législatives françaises. Force est de constater que l’Union européenne en décidant de diminuer drastiquement les importations de gaz russe en réaction à la guerre en Ukraine a créé un « choc énergétique » en Europe. Pour autant, aurait-il été justifié de financer la guerre d’agression russe en Ukraine par des achats énergétiques massif à la Russie ? La Cour des comptes européennes rend un verdict peu flatteur concernant la politique énergétique menée par Bruxelles. Si l’Union est parvenue à éviter une rupture d’approvisionnement en gaz, c’est au prix d’une nouvelle dépendance accrue au GNL (gaz naturel liquéfié) importé désormais depuis les Etats-Unis (un gaz « sale » et cher) ou depuis le Qatar. L’augmentation des importations de gaz depuis Bakou est un faux-semblant car ce sont des sociétés russo-azerbaidjanaises qui l’exploitent en grande partie.

Ce « choc énergétique » pèse sur le pouvoir d’achat des Européens et mine la compétitivité des entreprises qui produisent sur sol européen, à l’heure où les Etats-Unis bénéficient d’une énergie bon marché et attirent les entreprises de la transition énergétique grâce à l’Inflation Reduction Act. Air Liquide annonce un investissement de 850 millions de dollars aux Etats-Unis pour produire de l’ « hydrogène bleu »…

Bonnes nouvelles

L’entreprise française Kinéis en collaboration avec Hemeria a livré et mis en orbite en juin 2024 les cinq premiers nanosatellites d’une constellation qui devrait en compter vingt-cinq.

La firme pharmaceutique Gilead annonce sortir un médicament permettant de ne pas contracter le Sida.

L’OCDE confirme que les pays riches et développés ont effectivement versé en 2022 les cent milliards de dollars prévus pour l’aide climatique envers les pays en développement. Cette aide vise à la transition vers une énergie bas carbone, une limitation de la déforestation, un meilleur accès à l’eau.

*

Bel été à tous.
Vous retrouverez le prochain Actualité internationale début septembre.

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Plus encore avec le Diploweb

Le Diploweb.com vous propose des Masterclass géopolitiques pour faire la différence, au sujet de la puissance (P. Verluise), de l’URSS (J-R Raviot) et des données numériques (K. Limonier) :

. Pierre Verluise, Quels sont les fondamentaux de la puissance ?

. Jean-Robert Raviot, C’était quoi l’URSS ?

. Kevin Limonier, Pourquoi les données numériques sont-elles géopolitiques ?

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Docteure en Géopolitique de l’Université de Reims Champagne-Ardenne. Membre du Conseil scientifique du Diploweb.com. Agrégée d’histoire, Professeure de chaire supérieure au lycée Faidherbe (Lille) où elle enseigne la géopolitique en classes préparatoires économiques et commerciales. Auteure de nombreux ouvrages.


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Citation / Quotation

Auteur / Author : Axelle DEGANS

Date de publication / Date of publication : 1er juillet 2024

Titre de l'article / Article title : Synthèse de l’actualité internationale de juin 2024

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