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" Quelle France dans le monde au XXI e siècle ?
", par Pierre
Verluise 1. COMMENT LES FRANCAIS VOIENT-ILS LE MONDE ? Partie 1.5. Quand il existe une information éclairante, quels comportements peuvent parfois empêcher son utilisation ?
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Introduction - 1. Comment les Français voient-ils le monde ? - 2. Quelles sont les images de la France à l'étranger ? - 3. Quels sont les outils disponibles ? - 4. Quelle politique étrangère ? - 5. Quelle mondialisation construire ? - Conclusion - Postface de Gérard Chaliand : Stratégie d'influence |
Mots clés - key words : pierre verluise, jacques tiné, bernard dorin, gérard chaliand, jacques leprette, pascal lorot, jean-pierre lacroix, jacques jessel, geneviève delaunoy, france, europe, monde, renseignement, analyse, prospective, perceptions, enjeux, culture de la rechercher de l'information, mode de formation intellectuel français, évaluation, débat, mise en commun, économie, défense, politique extérieure, opinion, consensus, confrontation, investigation, diffusion, travail d'équipe, services secrets, trafic de stupéfiants, républiques post-soviétiques, europe centrale et orientale, europe de l'ouest, union européenne, russie, ministère de l'économie et des finances, centre d'analyse et de prévision, ministère des affaires étrangères, politique africaine de la france, réforme, rwanda, génocide, quai d'orsay, diplomates, culture d'administration, statu-quo, hommes politiques, affaires européennes, députés, sénateurs, rivalités administratives, corps administratifs, puissance publique, état. | <Partie
précédente Voici trois exemples de renseignements ou danalyses scientifiques, diplomatiques ou secrètes dont la France na pas été capable de tirer rapidement parti. Le monde de l'entreprise Premier cas. Les années 1950 voient les Japonais découvrir les possibilités dutilisation des cristaux liquides à des fins industrielles. En dépit des efforts des spécialistes pour attirer lattention des industriels français sur leurs opportunités en matière de visualisation, pas un seul ny croit, par morgue à légard du Japon. Aujourdhui, tous les cristaux liquides utilisés dans le monde demeurent sous licence japonaise. L'administration Deuxième cas. En 1974, un rapport confidentiel du Centre dAnalyse et de Prévision du ministère des Affaires étrangères avance une analyse critique de la politique africaine de la France. Il en propose une remise à plat et une redéfinition. Cependant, cette réflexion reste sans suite, par crainte de modifier le statu quo. Il faut attendre septembre 1997 pour que le gouvernement de Lionel Jospin engage, en accord avec le Président de la République, une évolution de la politique africaine de la France. La poursuite, durant 23 ans, dune politique dépassée a pour prix le coûteux soutien militaire de Paris à des régimes parfois condamnables. En 1994, les errements de la politique française au Rwanda en donnent une sinistre illustration. Pourtant, depuis quatre ans déjà, plusieurs spécialistes alertent les autorités concernées. Celles-ci restent, cependant, incapables d'empêcher un génocide (1). A tort ou à raison, le nom de la France sy voit associé, en Afrique comme dans le monde entier. Même les services secrets... Troisième cas. Dès 1992, des agents des services secrets français alertent leur hiérarchie à propos du développement dun nouveau trafic de stupéfiants, acheminés en Europe de lOuest depuis les républiques post-soviétiques, via les pays dEurope centrale et orientale. La Russie bénéficiant des faveurs de lElysée, la hiérarchie juge prudent de... classer le dossier. Il faut attendre 1996 pour que le ministère de lEconomie et des Finances créé un poste de correspondant destiné à surveiller les trafics en Europe centrale et orientale, depuis Vienne, en Autriche. Ancien Directeur d'Europe au Quai dOrsay, lambassadeur Jacques Tiné commente : " Invoquer des difficultés de financement pour justifier cette lenteur de réaction na aucun sens, parce que le ministre concerné dispose dune marge de manuvre pour dégager les moyens nécessaires, y compris en cours dannée budgétaire. Ce retard résulte uniquement dun défaut de perception des justes enjeux ". Quatre comportements français contre-productifs Au-delà de ces exemples, il est possible de distinguer plusieurs types de comportements susceptibles dempêcher lutilisation dinformations éclairantes. Etudions successivement notre tendance à garder lil sur le rétroviseur, à méconnaître le monde extérieur, à prendre insuffisamment en compte linformation et à entretenir des rivalités au sein de la puissance publique. 1. Lil sur le rétroviseur Beaucoup de Français conservent une vision passéiste du monde. Ainsi ont-ils tendance à surestimer le poids relatif non seulement de lHexagone mais encore de lEurope, tout en ne prenant pas la mesure des pays émergents, notamment en Asie. Ambassadeur de France, Bernard Dorin ajoute que " la culture du Quai dOrsay reste généralement attachée au statu quo, érigé en majesté. Certains diplomates ne veulent jamais en démordre. Ainsi, en 1989 - 1990, la diplomatie française tarde à prendre la mesure de la réunification allemande. En fait, les diplomates français manquent trop souvent des visions nécessaires pour construire une politique extérieure dynamique. Ce qui les oblige à " ramer " une fois lévénement survenu et connu de tous. Au lieu de réagir à chaud, il vaudrait pourtant mieux réfléchir et décider à froid. De la même manière quil importe de se faire vacciner contre la grippe avant de la contracter. Nous allons au devant de toutes les grippes parce que nous ne nous faisons pas vacciner à temps. Labsence de prévision et de vision est une grande faiblesse de la France, comme d'ailleurs d'autres Etats ". Gérard Chaliand ajoute : " Il existe en France des pesanteurs extraordinaires. Vous pouvez apporter un rapport contenant des idées nouvelles, la pente la plus classique sera de continuer ce que lon a déjà fait. Il faut des personnalités exceptionnelles et disposant du pouvoir de décider pour obtenir une évolution ". Par définition, de tels décideurs sont rares, comme en témoigne le propos suivant. 2. La méconnaissance du monde extérieur et lhésitation à faire valoir tous ses arguments Lambassadeur de France Jacques Leprette nhésite pas à le dire : " En règle générale, les hommes politiques français ne connaissent pas létranger. Même les affaires européennes leur semblent trop compliquées... Ils tirent, pourtant, des prétentions incroyables de courts déplacements. Par exemple, les députés et les sénateurs qui le désirent bénéficient chaque année dun voyage organisé de par le monde, aux frais de la République. Pour autant, ils ne " savent " pas. Il en va souvent de même au rang des ministres. Lors de rencontres au sommet, ils interpellent parfois leurs homologues étrangers avec léloquence imagée dun conseiller municipal. Au risque de les froisser et de compromettre des négociations difficiles. Dans le même temps, cette méconnaissance du vaste monde conduit certains responsables à ne pas oser faire valoir de solides arguments. Ainsi, en 1990, les autorités françaises nutilisent pas un fait majeur pour inviter les autorités allemandes à une écoute plus attentive de leurs partenaires européens quant aux modalités de la réunification. En effet, dans le plus grand secret, les pays membres de la Communauté acceptaient depuis plusieurs années que lAllemagne de lOuest estampille du label CEE des importations... dAllemagne de lEst. Avec pour énorme avantage tous les droits que cela ouvre. Il y a une étrange naïveté de la part de notre gouvernement à ne pas savoir, parfois, utiliser tous ses atouts ". Encore faudrait-il tous les connaître. 3. Une prise en compte insuffisante de linformation Par rapport aux Etats-Unis ou au Royaume-Uni, la France manque dune véritable culture de recherche, dévaluation, danalyse, dutilisation et de diffusion de linformation. Cernons successivement chacune de ces cinq étapes (A, B, C, D, E). A. La recherche La fréquentation des cercles diplomatiques français et étrangers conduit à observer que le mode de formation intellectuel français rend moins friand dinformations que dans dautres pays. Les Français tendent à sous-estimer limportance de la recherche et de lexploitation systématique des renseignements. De surcroît, nous ne cherchons pas toujours les informations les plus pertinentes. Selon Pascal Lorot, Directeur de la "Revue Française de Géoéconomie" : "Les diplomates français conservent une préoccupation culturelle surdéveloppée par rapport à ce quelle devrait être dans un monde dominé par léconomique. Les diplomates britanniques, eux, privilégient les relations avec les entreprises ". Le décalage se ressent aussi bien dans la manière de sélectionner les candidatures pour les postes à pourvoir à létranger que dans leur action quotidienne. B. Lévaluation de linformation par le débat interne ou externe Le pluralisme des débats peut faire défaut en de nombreuses instances, y compris dans un cercle choisi comme lInstitut des Hautes Etudes de la Défense Nationale. Chef de la Section des Affaires Diplomatiques de l'IHEDN de 1983 à 1987, Jean-Pierre Lacroix confie : " Ce serait exagéré de parler de terrorisme intellectuel, mais nos dirigeants estiment que certains sujets - comme la démographie, lévaluation de notre aide aux pays en développement, limmigration ou notre attitude à légard des dictatures - sont trop sensibles pour faire lobjet dun débat. On peut noter, par exemple, que le soutien militaire, financier et diplomatique apporté par la France à l'Irak, particulièrement entre 1981 et 1984, n'a jamais fait l'objet d'une réflexion contradictoire. Certes, la France a parfois trop vécu sur le mode antagoniste, mais il existe tout de même des sujets qui méritent dhonnêtes débats. Or, ces débats nexistent pas. A force dempêcher les gens de sexprimer de manière pluraliste, ce mode de gestion prétendument consensuel finit, pourtant, par créer les conditions dune dislocation de lordre public. " Les hauts fonctionnaires saccordent généralement à reconnaître quil manque, au sein de chaque ministère et entre administrations, une mise en commun suffisante de linformation disponible. Il faudrait donc développer des délibérations collectives pour évaluer la qualité de celle-ci et en tirer les enseignements avant de décider une action commune. Ce déficit de communication interne dans les cercles dirigeants et la haute administration renvoie à un déficit partagé par la société, notamment en matière de débats publics. Les années Gorbatchev, de 1985 à 1991, paraissent emblématiques de cette incapacité à admettre le pluralisme des interprétations. Précédemment auteur à succès, Alexandre Zinoviev devient pestiféré, pour cause desprit critique. Publiée dès 1987, son analyse du processus Gorbatchev (2) est littéralement boycottée par les médias. En dépit des apparences, il nen va guère autrement quand un référendum demande aux Français de trancher à propos dun traité déterminant, comme celui de Maastricht. Preuves à lappui, Serge Halimi démontre dans "Les nouveaux chiens de garde" le mode de fonctionnement non pluraliste des médias en cette occasion (3). A ce propos, le diplomate de carrière Jacques Jessel fait une remarque qui na rien dironique. " Pour un ancien ambassadeur en Allemagne de lEst, il devient troublant dentendre des journalistes français accepter la langue de bois, voire la pratiquer. Une idée simpliste est énoncée par le sommet et ils lassènent aussi longtemps quil le faut pour en convaincre la population. Cette forme de pensée unique se retrouve aujourdhui dans tous les grands domaines : économie, défense, politique extérieure... Cest inquiétant quand un pays commence ainsi à décoller de la réalité internationale. Même à Hong Kong passé sous tutelle de la République Populaire de Chine, linformation reste plus critique ". Le meurtre du sens Journaliste belge, Geneviève Delaunoy apporte une mise en perspective. " En France, linformation reste considérée comme la propriété privée dune poignée de vedettes. Et non comme un bien public quil faut expliciter avant den débattre. Il existe, en outre, une collusion malsaine entre le monde politique et le gratin médiatique. On ne sait plus qui dirige qui, ni qui anticipe sur quoi. La maîtrise de linformation semble déterminante pour cette élite, dans lintention de fabriquer un courant dopinion majoritaire. Cette pratique tue le débat public, voire le sens, parce quelle ne permet pas à lensemble de la société de sexprimer. La confrontation et le brassage didées sont évités, ce qui devient sclérosant ". En conséquence, les observateurs étrangers constatent que les élites politiques françaises ne savent pas tirer parti de la richesse intellectuelle de leur pays. Alors quune réflexion parfois bouillonnante caractérise notamment Paris par rapport à bien dautres capitales, des idées souvent originales narrivent pas à percer dans lestablishment parisien. C. L analyse Donner un sens à des informations évaluées na rien dun exercice facile. Interpréter des signaux implicites ou explicites, décoder la langue de bois et les images de propagande, ne pas se laisser manipuler par linstrumentalisation de lémotivité des opinions publiques... constituent autant de véritables défis intellectuels. Particulièrement en situation de crise, la saturation dinformations - parfois intentionnelle - met parfois en difficulté laptitude à produire une analyse pertinente et utile à la décision. Dautant que la maison mère du ministère des Affaires étrangères, le Quai dOrsay, devient dramatiquement sous-équipée en personnel, à cause de coupes budgétaires à répétition. Il arrive quun seul agent soit chargé de suivre lactualité de trois ou quatre pays, ce qui ne se fait pas sans un important gâchis de dépêches adressées par les postes diplomatiques. Beaucoup dinformations, souvent très pointues, ne peuvent être utilisées par les décideurs du Quai faute de moyens humains pour analyser des renseignements pourtant chèrement acquis. D. Lutilisation Les éléments dinformation qui survivent à ces chausse-trapes successives ne sont pas, pour autant, toujours systématiquement utilisés. Particulièrement dans ladministration, les enjeux de carrière conduisent parfois les directions à étouffer elles-mêmes des informations dune importance capitale. Ce comportement contre-productif pour la collectivité se rencontre même là où on ne lattend pas. Un expert confie : " Il faut lire "Les ronds de cuir" de Courteline pour comprendre lambiance qui règne à certains échelons de la hiérarchie des services secrets français. Le principe de base est de ne pas faire de vagues. Ce qui pourrait contrarier les a priori du pouvoir en place se voit donc prudemment rangé au fond dun tiroir. Quitte à laisser de nouvelles structures criminelles étrangères se développer tout à leur aise sur le territoire national ". De surcroît, la rotation des directeurs savère parfois trop rapide pour quils puissent se constituer une mémoire des pays concernés. En dépit de tout leur talent, ils nont pas toujours le réflexe adapté au moment de prendre une décision dans lurgence. En outre, les contacts noués cinq ans plus tôt lors dune enquête étouffée par un prédécesseur restent ignorés par le nouveau directeur lorsque, le danger maintenant devenu évident, il ordonne une investigation. Le travail de recherche de renseignements et danalyse doit donc repartir de zéro. Monsieur le Ministre ne travaille pas assez son dossier Les ministres - eux-mêmes - et leur cabinet nutilisent pas systématiquement les informations et les analyses mises à leur disposition par leurs propres services. Faute davoir établi une hiérarchie des grandes affaires, ils se perdent dans un activisme vibrionnant auquel peu de cerveaux résistent (4). Faute de réflexion, il ne leur reste quà compter sur leur " brio ". Lambassadeur Bernard Dorin le déplore : " Jai vu très souvent, en particulier au Japon, des ministres français arriver à des négociations décisives en ayant simplement lu une note dune page et demi préparée - à partir dun énorme dossier - par leur directeur de cabinet. Ce type de comportement savère néfaste, parce que les interlocuteurs sentent tout de suite à qui ils ont à faire, à limage dun professeur qui interroge un élève qui na pas appris sa leçon. Et, très rapidement, nos représentants sont dans la position d'échec et mat ". Qui plus est, il arrive que des collaborateurs du ministre ou de grandes organisations nen sachent pas davantage, voire oublient dapporter leur dossier. Ce qui nuit à leur crédibilité quand leurs interlocuteurs demandent des éléments concrets. Il serait possible de donner plusieurs exemples de tels loupés. E. La diffusion Enfin, il est courant que des informations ou des analyses non couvertes par le secret soient pertinentes mais voient leur diffusion limitée à de petits cercles. Garder sous le coude le rapport X ou Y devient alors le signe de lappartenance à lélite. Afin de ne pas dévaluer ce signe quasi magique, il importe den réduire le plus possible la diffusion, en dépit des bénéfices que pourrait en tirer la société. Le développement dune véritable culture de linformation constitue, donc, un vrai défi pour la France. Relever ce gant suppose des efforts corrélatifs, comme le résume ce schéma.
Pour lheure, il reste un dernier comportement empêchant parfois lutilisation dune information éclairante. 4. Un profond déficit de coordination, voire des rivalités au sein de la puissance publique Au sein dun même ministère et pis encore entre ministères, de nombreux praticiens et observateurs déplorent un manque de coordination. Des énergies contraires sannulent et des synergies potentielles fondent comme neige au soleil. Comment mettre en perspective une telle aberration ? Les Français restent formés et organisés sur un mode à la fois individualiste et compétitif. Plutôt que de privilégier le travail déquipe et le débat collectif, notre formation met en exergue le " brio " individuel. Il en résulte, parfois, des individualités remarquables, mais elles restent généralement incapables de communiquer suffisamment les unes avec les autres, notamment faute de savoir écouter. Comparons La comparaison faite par Gérard Chaliand semble éloquente. " Chez les Anglo-saxons, le travail déquipe se fait de façon huilée, parce quils y ont été préparés dès l'école. En France, nous conservons lhabitude scolaire de cacher notre copie pour que le voisin ne regarde pas. Par rivalité administrative, certains fonctionnaires préfèrent enterrer un dossier important plutôt que de le passer à un autre service ". Ainsi, le déficit de coordination salimente pour une large part à des rivalités de personnes et / ou de structures. Les conflits atteignent parfois une telle intensité que des organismes extérieurs à la fonction publique en viennent à jouer les médiateurs entre administrations. Il arrive, par exemple, quune structure patronale informe les Affaires étrangères de données en provenance de ministère de lEconomie ou attire lattention de Bercy sur la prochaine venue à Paris dun important décideur étranger. Les rivalités franco-françaises s'exportent bien, aux dépens de la France De même que certains couples se chamaillent en public, ces haines cuites et recuites entre corps concurrents dun même service public sexportent volontiers. Pendant de nombreuses années, la principale ambition dans la capitale japonaise de lantenne pour l'Asie de la Délégation à lAménagement du Territoire et à lAction Régionale nest-elle pas de contrer pied à pied le poste dExpansion économique du ministère de lEconomie attaché à lambassade ? Au lieu de travailler main dans la main, ces structures passent alors leur temps à se cacher des projets dinvestissements asiatiques en France. Ainsi, la société française souffre de quatre comportements corrélatifs contre-productifs par rapport à linformation, résumés dans le schéma suivant.
Compte tenu des conséquences pour la collectivité, il importe de comprendre le soubassement social de ces attitudes anachroniques. Partie suivante> Notes: 1. Lire à ce propos le rapport de la Mission Quilès (décembre 1998) et louvrage de Dominique Franche, "Le génocide rwandais", éditions Liber-Raisons dagir, 1998. 2. "Le Gorbatchévisme", éditions lAge dHomme. 3. Editions Liber-Raisons dagir, 1997. Lire à ce sujet les pages 27 à 31. 4. Durant son premier septennat, François Mitterrand fait plus de cent cinquante déplacements à l'étranger, soit, en moyenne, presque deux par mois. Copyright janvier 2001-Pierre Verluise/ www.diploweb.com |
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