www.diploweb.com Géopolitique de la paix et de la guerre Une nouvelle mesure pour évaluer la participation des Etats à la pacification de la planète: l'Indice de contribution à la paix dans le monde (ICPM). Par Tsiemi Stewe Lowe, doctorant en relations internationales
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Quels sont les pays qui concourent le plus à la pacification de la planète et ceux qui s’en préoccupent le moins ? Est-il envisageable de classifier les Etats en fonction de leurs efforts pour réduire la conflictualité qui ensanglante le globe? L'Indice de contribution à la paix dans le monde, mis au point par le Groupe de recherche et d'information sur la paix et la sécurité (GRIP), permet maintenant de répondre de façon argumentée. Tsiemi Stewe Lowe analyse les résultats des pays membres permanents du Conseil de sécurité de l'Organisation des Nations Unies et des Etats postulants, puis il précise les contributions des pays par zone géographique. Cette étude vous invite donc à un vaste tour du monde. |
Biographie de l'auteur en bas de page. Mots clés - Key words: tsiemi stewe lowe, doctorant en relations internationales, institut catholique de paris, une nouvelle mesure pour évaluer la participation des états à la pacification de la planète, l'indice de contribution à la paix dans le monde, icpm 2005, magazine géo, sécurité, droits humains, environnement, conseil de sécurité de l'organisation des nations unies, contribution des membres permanents du conseil de sécurité de l'onu à la paix dans le monde, g4, union africaine, unis pour le consensus, grip, afrique, europe, asie, amériques et caraïbes, proche et moyen orient.
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Terrorisme, prolifération nucléaire, conflits armés, les menaces à la paix et la sécurité dans le monde sont aussi nombreuses que complexes. Pour y faire face, on retrouve une multitude d’acteurs sur la scène internationale, au premier rang desquels, les Etats. Ces derniers sont engagés à des degrés divers à la recherche de la paix et la sécurité du globe, individuellement ou de façon collective au sein d’organisations internationales par exemple. Mais quels sont les pays qui concourent le plus à la pacification de la planète et ceux qui s’en préoccupent le moins ? Est-il envisageable de classifier les Etats en fonction de leurs efforts pour réduire la conflictualité qui ensanglante le globe? Répondre positivement à cette question est aujourd’hui possible grâce aux chercheurs du GRIP (Groupe de recherche et d’information sur la paix et la sécurité) qui en collaboration avec le magazine GEO ont crée : l’indice de contribution à la paix dans le monde (ICPM)[i]. Cet indice novateur et au nom explicite a l’ambition de mesurer la participation de chaque Etat à l’édification de la paix dans le globe. Il s’agit en réalité d’un indice composite, qui va s’intéresser à trois domaines clés : sécurité, droits humains et environnement[ii]. En ce qui concerne la sécurité, neuf indicateurs sont regroupés en quatre sous-indices, à savoir[iii] : (1) La participation aux opérations de maintien de la paix de l’ONU A ce niveau, est pris en compte plus particulièrement : la participation financière des Etats aux opérations de maintien de la paix de l’ONU par rapport aux budgets qu’ils consacrent à leurs armées la contribution en termes de troupes en comparaison des effectifs nationaux des forces armées (2) La ratification de cinq conventions internationales et à cet égard on peut citer : La convention sur l’interdiction de l’emploi, le stockage, la production, et du transfert des mines anti-personnel et sur leur destruction, signée en 1997 et entrée en vigueur en 1999 Le protocole facultatif se rapportant à la Convention relative aux droits de l’enfant, concernant l’implication d’enfants dans les conflits armés, signé en 2000 et entrée en vigueur en 2002 Le traité sur la non-prolifération des armes nucléaires signé en 1968 et entré en vigueur en 1970 La Convention sur l’interdiction de la mise au point, de la fabrication, et du stockage des armes bactériologiques (biologiques) et à toxines et sur leur destruction, signée en 1972 et entrée en vigueur en 1975 La convention sur l’interdiction de la mise au point, de la fabrication, et stockage des armes chimiques et sur leur destruction, signée en 1993 et entrée en vigueur en 1997. (3) L’aide publique au développement par rapport au PIB (Produit Intérieur Brut) (4) Les dépenses sociales, notamment celles concernant l’éducation et la santé, par rapport aux dépenses militaires. L’aspect « droits humains » comporte quant à lui six indicateurs regroupés en trois sous-indices : (1) Le sous-indice se rapportant à la corruption et qui est le fait de l’ONG Transparency International (2) Le sous-indice se rapportant au respect de la liberté de la presse de l’ONG Reporters Sans Frontières (3) La ratification de quatre conventions internationales, à savoir : La convention sur l’élimination de toutes formes de discriminations contre les femmes La convention pour l’élimination de toute forme de discrimination raciale La convention relative aux droits de l’enfant La Cour Pénale Internationale. Enfin, le volet sécurité comprend trois sous-indices : (1) La constitution d’espaces protégés sur les territoires nationaux, élaboré par l’UICN (Union mondiale pour la nature) (2) L’empreinte écologique de chaque pays élaborée par le WWF (Organisation mondiale de protection de la nature) (3) La ratification de quatre conventions internationales : La convention sur la diversité biologique Le protocole de Kyoto La convention sur le commerce international des espèces de faune et de flores sauvages menacés d’extinction Accords internationaux sur les bois tropicaux. Les pays sont donc classés en fonction de ces trois axes principaux que sont la sécurité, les droits humains et l’environnement, sur une échelle de 0 à 5.
Classement ICPM Année 2005 (Source Magazine Géo septembre 2005) Une lecture attentive de ce tableau peut nous apporter quelques enseignements[iv]. En effet, on constate avec surprise et consternation, qu’environ 92% des pays n’obtiennent pas la moyenne, soit 141 pays sur 152. Seuls onze pays tirent leur épingle du jeu, la palme d’or revenant aux pays d’Europe du Nord qui trustent le haut du tableau. Parmi eux, on ne retrouve ni pays africain, ni pays asiatique, mais un pays d’Amérique Latine (Costa Rica) et un pays d’Océanie (Nouvelle-Zélande). De façon globale, la contribution des Etats à la paix dans le monde apparaît donc largement insuffisante. Cependant, ce résultat doit être affiné et il est intéressant de choisir deux axes, étant entendu que ce choix n’est pas exhaustif : le résultat obtenu par les membres permanents du Conseil de Sécurité et les pays qui aspirent à faire partie de ce club restreint appelé parfois club des cinq[v], puis les contributions des pays par régions géographiques.
I. LES CONTRIBUTIONS DES MEMBRES PERMANENTS DU CONSEIL DE SECURITÉ ET DES POSTULANTS Á LA PAIX DANS LE MONDE Commençons par observer la participation des membres du Conseil de Sécurité de l’ONU. A. LE CLUB DES CINQ L’article 24 de la Charte des Nations Unies donne au Conseil du Sécurité la responsabilité du maintien de la paix et de la sécurité internationale[vi]. Ce dernier est composé de cinq membres permanents appelé parfois le club des cinq et de dix membres non permanents. Rappelons que les membres permanents sont élus par l’Assemblée Générale de l’ONU à la majorité des deux tiers et ce, pour une période de deux ans non renouvelable[vii]. Au moment où la question de la réforme de cet organe est évoquée de façon récurrente, étant même l’un des principaux points à l’ordre du jour de la dernière session de l’Assemblée Générale de l’ONU[viii] et semble marquer le pas, observons le classement de ces membres permanents.
Classement des membres permanents du Conseil de Sécurité année 2005 ICPM du Conseil de Sécurité : 1,788[ix] Le premier d’entre eux, à savoir le Royaume-Uni, se retrouve à la 17ème place. La France (20), talonne le Royaume-Uni et devance les Etats-Unis (33) qui occupent une place peu honorable en raison de leur stature internationale. Pour la Chine (95) et la Russie (130), on se retrouve en face d’un résultat aussi décevant qu’inquiétant. L’ICPM du Conseil de Sécurité (1,788) ne fait que conforter cette tendance. De façon globale, il s’agit là d’un classement plus que mitigé et il y a urgence pour ces Etats à déployer encore plus d’efforts pour contribuer à la paix dans le monde, car encore plus que les autres, ils en ont la charge directe. Aucun des membres permanents n’obtient la moyenne qui est de 2,5/5. Mais qu’en est il des candidats à une place permanente au Conseil de Sécurité ?
B. LES PRETENDANTS AU CONSEIL DE SECURITE La place de membre permanent est prestigieuse et attrayante. Aussi, les prétendants se bousculent pour pouvoir obtenir ce privilège et on peut les regrouper de façon schématique en trois groupes : Le G4 (Allemagne, Japon, Brésil, Inde), les candidats de l’Union Africaine (Afrique du Sud, Nigeria, Sénégal, Egypte) et le groupe Unis pour le Consensus (Italie, Mexique, Argentine, Pakistan). Observons leur classement ICPM.
Classement des prétendants à une place permanente au Conseil de Sécurité année 2005 ICPM des prétendants au club des cinq : 1,669 L’Allemagne occupe la première place dans ce groupe avec une très honorable douzième place au classement général, se plaçant même devant tous les membres permanents du Conseil de Sécurité. Il faut cependant noter qu’elle obtient à peine la moyenne, ce qui signifie que des efforts considérables ont été accomplis mais beaucoup reste à faire. Au deuxième rang on trouve le Japon (21), avec une note assez mitigée 2,096, mais se situe quand même juste en dessous des deux premiers parmi les membres permanents du Conseil de Sécurité, le Royaume-Uni (17) et la France (20). L’Italie (28) se situe au troisième rang, avec une note de 1,962 et ce devant les Etats-Unis (33) ce qui au regard de ses concurrents et du classement général est un résultat satisfaisant. Le Brésil (42) est quatrième avec une note de 1, 748, peu compatible avec le rôle important qu’il souhaite jouer sur la scène internationale. En effet, il se retrouve derrière des pays comme le Costa Rica avec une très honorable 11ème place, le Panama (29), le Vénézuéla (30), l’Uruguay (31), l’Equateur (32), le Chili (37) et le Pérou (40). Il est juste devant le Mexique (44) cinquième, avec une note de 1,745 et l’Argentine (46) sixième, et son résultat de 1,698. L’Afrique du Sud (48) occupe la septième place, ce qui est relativement encourageant. Il est à noter qu’il n’est pas le premier pays africain dans ce classement ICPM, derrière le Ghana (25), le Botswana (38) et le Mali (43). D’où, la nécessité de mieux faire pour affirmer son rôle de puissance en Afrique. Le Sénégal (52) est huitième, légitimant ainsi ses ambitions d’avoir une place au Conseil de Sécurité comme l’un des représentants africains. Il est en effet juste derrière l’Afrique du Sud et largement devant tous les autres candidats africains. Le Nigeria (107) est neuvième, et son classement général n’est pas en adéquation avec ses ambitions de puissance africaine. Il doit nécessairement mieux faire pour occuper la place qui est la sienne en Afrique, celle d’un grand pays. L’Inde (117) occupe la dixième place avec une note de 1,262. Place aussi surprenante que peu glorieuse pour un Etat aux grandes ambitions affichées. A la onzième place, on retrouve le Pakistan (126) avec une note de 1,194. Résultat sans véritable surprise, tant il est vrai que la candidature du Pakistan au Conseil de Sécurité s’inscrit plus dans une logique de conflictualité avec l’Inde que d’un réel souci de peser sur la scène internationale. Enfin l’Egypte (134) est avec une note de 1,131 le dernier de ce classement. Candidat à une représentation africaine au Conseil de Sécurité, il s’agit là d’une place indigne pour ce grand pays. De façon globale, les pays prétendants à une place permanente ne font pas mieux que les membres permanents eux-mêmes en comparant leur ICPM respectif, d’une valeur de 1,669 pour les premiers et 1,788 pour les seconds. Un deuxième axe d’observation de ce classement ICPM possible est celui de regarder la contribution à la paix dans le monde par zones géographiques et à l’intérieur de ces zones, les pays qui font le plus d’efforts dans ce sens.
II. CLASSEMENT PAR REGIONS GEOGRAPHIQUES Cinq zones géographiques nous semblent particulièrement intéressantes pour l’analyse. Il s’agit des zones suivantes : l’Afrique, l’Europe, l’Asie, les Amériques et les Caraïbes, le Proche et Moyen Orient. Quelles sont donc les aires géographiques qui contribuent le plus à la paix dans le monde ?
A. AFRIQUE Observons le classement ICPM du continent africain. La grande majorité des conflits se déroulent aujourd’hui dans cette partie du monde. Il est donc particulièrement important de voir comment les Etats se comportent devant cet enjeu de la paix et de la sécurité du globe. (NDLR: la localisation de chaque pays est précisée par une couleur dont la signification est indiquée dans le tableau suivant, consacré aux sous-régions)
Classement ICPM des pays africains année 2005 ICPM Afrique : 1, 326 Le Ghana occupe la première place de ce classement et devance assez nettement les autres pays. Il s’agit là d’une récompense bien méritée pour ce pays qui a accompli de nombreux efforts qui se révèlent aujourd’hui payant. L’Afrique du Sud est le seul poids lourd à occuper une place conforme à son rang et ses prétentions. Il faut noter aussi le bon comportement de petits pays comme le Botswana, la Mali, le Bénin… Un classement par sous-région est également utile à l’analyse, tant est grand le rôle des organisations sous-régionales en Afrique.
Classement ICPM 2005 des sous-régions d’Afrique A la lumière de ce tableau, l’on peut constater un bon classement des pays de l’Afrique Australe et l’Afrique de l’Ouest. Viennent ensuite les pays d’Afrique Centrale. L’Afrique de l’Est est la région qui comporte les plus petits contributeurs à la paix dans le monde devancée de peu par le Maghreb. De façon globale, les Etats africains doivent réaliser d’énormes progrès pour pouvoir atteindre un résultat acceptable. Encore plus que les autres, ils devraient être conscients de la nécessité de paix et sécurité en raison des guerres qui entravent leur développement. Dans cet optique, ils sont aidés par les autres pays, et notamment l’Europe.
B. EUROPE Quelle est la contribution des pays européens à la paix dans le monde ? La réponse est dans le classement suivant :
Classement ICPM des pays européens année 2005 : ICPM Europe : 1,936 Les pays d’Europe du Nord qui sont les leaders mondiaux dans ce domaine occupent naturellement la première place de ce classement. Ils sont suivis par les pays d’Europe occidentale et enfin les pays d’Europe de l’Est. L’Asie est le continent qui a connu le plus grand essor de développement et compte aujourd’hui des Etats dont le PNB n’a rien a envié à celui de nombre de pays développés. Cet enrichissement certain du continent asiatique même s’il est à relativiser en fonction des régions, se traduit-il par un intérêt pour la paix dans le monde ?
C. ASIE Arrêtons un instant au classement ICPM des pays asiatiques.
Classement ICPM Asie ICPM Asie : 1,347 De façon globale, l’Asie fait à peine mieux que l’Afrique (1,326). C’est une région du monde qui comporte une place permanente au Conseil de Sécurité et au moins un prétendant sérieux à cette fonction en l’occurrence l’Inde. Le classement de ces derniers est loin d’être satisfaisant. Il est à espérer que les pays asiatiques mènent les actions nécessaires pour occuper une place plus conforme à leur rang dans le monde. La Corée du Nord occupe la queue du classement asiatique et mondial.
D. AMERIQUES ET CARAIBES
Classement ICPM Amériques et Caraïbes année 2005 Classement ICPM Amériques et Caraïbes : 1,688 L’Amérique Latine est la région du Sud qui s’en tire le mieux et les deux premiers pays de ce classement à savoir le Costa Rica et le Canada, ont même des notes supérieures à celles des membres permanents du Conseil de Sécurité. Les Etats-Unis (33) se classent à la huitième place, devant le Brésil, le Mexique, l’Argentine, autres poids lourds de cette région. La dernière place revient sans surprise à Haïti, pays qui est plongé depuis plus d’une décennie dans une crise profonde. Qu’en est-il du Proche et Moyen-Orient ?
E. PROCHE ET MOYEN-ORIENT Zone sensible et au centre de l’attention de nombreux observateurs et analystes des relations internationales, il est particulièrement intéressant de s’intéresser au classement de cette région.
Classement ICPM Proche et Moyen Orient année 2005 ICPM Proche et Moyen Orient : 1,256 L’Arabie Saoudite (36) occupe la première place de ce groupe très loin devant son suivant immédiat, la Jordanie (66). La majorité de ces pays se retrouvent en fin de tableau en ce qui concerne le classement mondial y compris Israël (114) avec le plus faible ICPM en comparaison des autres régions du monde. Il faut mentionner que l’ICPM comme l’ensemble des indices, peut être soumis à quelques réserves. On peut en effet discuter par exemple, le choix des thèmes principaux qui ont été choisis pour le calculer, et plus en profondeur encore, remettre en cause les indicateurs utilisés. La conséquence est que le classement ICPM donne un rang contestable à certains pays. Ainsi, que penser du rang obtenu par l’Arabie Saoudite (36) faisant de lui le leader des pays du Proche et Moyen Orient, devant des pays comme le Brésil (42) ? De la Malaisie (79) derrière la Gambie (65) loin d’être un modèle de démocratie et engagé dans un conflit frontalier avec le Sénégal (52) ? Mais aucun indice ne saurait donner une mesure exacte de la réalité. Il apparaît clair néanmoins que l’ICPM est un indicateur utile nous permettant d’avoir une idée de l’intérêt qu’ont les Etats pour la paix dans le monde. Aussi, l’on dispose là d’un outil qui peut nous fournir une photographie utile de la contribution des Etats à la paix dans le monde qui permet au-delà des discours avancés par certains d’entre eux, de saisir la réalité de leurs actions dans ce domaine. Cependant, l’ICPM ne prenant en compte que le comportement des Etats face à l’enjeu de la paix dans le monde, n’aurait-il pas été plus judicieux de le nommer : indice de contribution étatique à la paix dans le monde (ICEPM), étant entendu qu’il ne prend pas en compte le rôle dans ce domaine d’autres acteurs non négligeables comme les organisation non gouvernementales par exemple ? Il ne serait pas inintéressant que les chercheurs s’intéressent aussi à la mise en œuvre d’un indice qui nous éclairerait sur la contribution des autres acteurs de la paix dans le monde à l’instar des ONG ou organisations internationales, qui pourrait être couplé avec l’ICPM afin d’affiner l’observation dans cette thématique de la paix. Tsiemi Stewe Lowe Courriel: ts.lowe@laposte.net Notes de l'étude: [i] Voir www.grip.org et le magazine GEO de septembre 2005 [ii] Le classement ICPM des pays en fonction des trois indices (sécurité, droits humains, environnement est disponible aussi sur www.grip.org. [iii] Ibid [iv] L’étude a été réalisée sur les 191 pays membres de l’ONU. Les données étant indisponibles pour certains d’entre eux, le tableau ne comporte que 152 pays. Pour connaître les pays manquant à l’étude, consulter : http://www.geomagazine.fr/contenu_editorial/pages/special_paix/palmares/page_1bis.php [v] Les cinq membres permanents du Conseil de Sécurité sont : le Royaume-Uni, la France, les Etats-Unis, la Chine, la Russie d’où le qualificatif de club des cinq. [vi] http://www.un.org/french/aboutun/charter.htm [vii] Le 10 octobre 2005, l’Assemblée Générale de l’ONU a élu cinq nouveaux membres non permanents et à partir de janvier 2006, les dix membres non permanents du Conseil de Sécurité seront : Argentine, Congo, Danemark, Ghana, Grèce, Japon, Pérou, Qatar, Slovaquie, République Unie de Tanzanie (source : www.un.org) [viii] La soixantième session de l’Assemblée Générale de l’ONU s’est déroulée de septembre à décembre 2005. [ix] L’ICPM (1,788) des pays membres du Conseil de Sécurité est obtenu en faisant : somme des ICPM obtenus par les différents pays membres du Conseil de Sécurité/nombre des pays membres du Conseil de Sécurité, soit [(2,327+2,181+1,861+1,399+1,172)/5]. De façon générale, le calcul global de l’ICPM obéira à cette règle : somme des ICPM/somme des pays concernés. L’intérêt du calcul global de l’ICPM est de pouvoir faire des comparaisons. Par exemple, pour le Conseil de Sécurité, observer d’une année à l’autre l’amélioration ou non de la contribution à la paix dans le monde du Conseil de Sécurité, au regard de la note globale obtenue par cet organe. Copyright 20 mars 2006-Lowe / www.diploweb.com L'adresse URL de cette page est www.diploweb.com/forum/icpm06043.htm |
Date de la mise en ligne: avril 2006 |
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Biographie de Tsiemi Stewe Lowe, doctorant en relations internationales |
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Courriel: ts.lowe@laposte.net 2004-2005: Doctorant en relations internationales à l'Institut Catholique de Paris. Sujet de thèse: "Une nouvelle approche de la sécurité collective en Afrique sous le prisme du programme RECAMP (Renforcement des Capacités Africaines du Maintien de la Paix", sous la direction du Recteur Joseph Maïla. 2003-2004: DEA en relations internationales à l'Institut Catholique de Paris. Sujet du mémoire: "Le Soudan entre la question du Sud et du Darfour: historique, enjeux et perspectives". 2001-2003: Maîtrise de sciences économiques à l'Institut Catholique de Paris. Sujet du mémoire: "Le commerce équitable: voie alternative ou palliative du commerce international?" Président de l'ICP-NU: Association de l'Institut Catholique de Paris pour les Nations Unies. Membre de l'AFNU: Association Française pour les Nations Unies. Président de LEADER: Ligue des Enfants de l'Afrique pour son Développement et contre l'Exclusion et le Racisme. |
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