Après les think tanks allemands et espagnols, le Diploweb vous présente des think tanks américains et britanniques. L’abondance de leurs analyses ainsi que le traitement de sujets parfois semblables mais sous des angles différents, imposent de se pencher sur les singularités de ces « laboratoires d’idées » qui ont, aux niveaux national et international, un impact que l’on aurait tort de sous-estimer. Le panorama qui suit vise à passer en revue les différentes dynamiques des think tanks américains et britanniques afin d’en mieux saisir la teneur ainsi que les raisons de leur influence. Une liste non exhaustive de 15 des meilleurs think tanks issus de ces régions est proposée à la fin de cette article, agrémentée d’informations utiles à une meilleure vision d’ensemble.
Il est parfois étonnant de constater la diversité des titres ou des termes utilisés pour transmettre un même fait dans les médias. Cela est bien plus savoureux concernant les travaux de think tanks américains et britanniques. Un certain nombre de ces groupes de réflexions, vieux d’environ deux siècles sous une forme organisée, portent de facto la particularité d’une vision stratégique qualitative, sourcée par des experts dont les curriculum vitae sont non seulement impressionnants mais également très diversifiés. L’abondance de ces analyses ainsi que le traitement de sujets parfois semblables bien que sous divers angles, imposent de se pencher sur les singularités de ces « laboratoires d’idées » qui ont, aux niveaux national et international, un impact que l’on aurait tort de sous-estimer. Le panorama qui va suivre vise à passer en revue les différentes dynamiques des think tanks américains et britanniques afin d’en mieux saisir la teneur ainsi que les raisons de leur influence. Une liste non exhaustive de 15 des meilleurs think tanks issus de ces régions est proposée à la fin de cette article, agrémentée d’informations utiles à une meilleure vision d’ensemble.
L’histoire de l’émergence de think tanks américains suit celle de l’évolution des États-Unis sur la scène internationale. En 1910 l’Organisation Non Gouvernementale « Carnegie Endowment » (présentée en rang 1 dans la liste disponible en pied de page) est fondée par Andrew Carnegie qui est alors l’un des hommes les plus riches du monde. De ce geste philanthropique est né une institution chargée de promouvoir la paix et la coopération internationale, la conviction de M. Carnegie étant qu’il fallait abolir la guerre. Six ans plus tard dans le contexte de la Première Guerre mondiale, l’homme d’affaire Robert S. Brookings créée la Brookings Institution (présentée en rang 2 dans la liste disponible en pied de page), animé de l’idée que les politiques publiques gagneraient en efficacité si elles pouvaient s’appuyer sur de solides bases de données faisant alors défaut. Aussi les trois piliers de ce think thank sont-ils l’économie, la sécurité et les relations internationales. L’implantation washingtonienne de ces deux laboratoires d’idée montre l’exemple aux nombreux suivants qui émergent surtout dans le contexte de la Guerre froide. La RAND Corporation (4) créée en 1948 pour les besoins de l’US Air Force, illustre bien ce moment de préoccupation sécuritaire. La place et la responsabilité des États-Unis d’Amérique au sein des grandes organisations mondiales telles que l’Organisation des Nations Unies ou l’Organisation du Traité de l’Atlantique Nord explique l’émergence de think tanks spécialisés dans les relations internationales et la sécurité bien que certains mènent en outre des travaux sur des sujets plus précis. De fait, si la RAND a aujourd’hui élargi son champ d’analyse notamment sur le plan sociologique, elle a bien été le think tank le plus influent au cours des années de Guerre froide.
Il faut bien saisir que dès sa fondation, le think tank américain est empreint de l’idée de la suprématie absolue du système national. L’on dit de la plupart des think tanks qu’ils sont « policy oriented » c’est-à-dire orienté vers la ou plutôt les politiques. En 2023 quasiment chaque état américain est doté de think tanks dans des domaines très divers : de l’Alaska avec ses 2 think tanks aux préoccupations régionales, à Washington D.C. qui en compte 408 dont un nombre significatif sont axés sur la politique étrangère. Les plus qualitatifs se trouvent d’ailleurs agglomérés autour de la Maison Blanche. Cela est à mettre en relation avec le fait souligné par Thierry de Montbrial dans son discours « Qu’est-ce qu’un think tank ? » donné à l’Académie des Sciences Morales et Politiques le 28 février 2011, à savoir qu’il est courant qu’un chercheur qui publie au sein d’un think thank exerce en parallèle des fonctions politiques, parfois haut placées. L’exemple phare est celui du Secrétaire d’État Anthony Blinken qui donne notamment des conférences pour le Woodrow Wilson International Center for Scholars (7). De surcroît les comités de direction ainsi que la plupart des conseillers occupent soit des postes significatifs au sein de l’appareil d’état comme l’ex-ambassadeur à l’OTAN et républicain David M. Abshire qui a fait partie du conseil d’administration du Center for Strategic and International Studies (6), think tank qui influence la politique américaine, soit sont membres de grandes entreprises nationales comme Apple. C’est le jeu du soutien philanthropique. Ce fait renforce la crédibilité des think tank autant qu’il peut la fragiliser car il est dès lors possible de lui reprocher une certaine partialité.
Les sources de financement, bien que publiques, n’apparaissent pas en premier plan sur les sites des think tanks qui, en plus des donations privées, reçoivent des dons significatifs venant pour plusieurs d’entre eux des Émirats Arabes Unis. Pour l’exemple, l’Atlantic Council (5) a reçu depuis 2008 des dons de plus de vingt-cinq gouvernements y compris 5 millions de dollars de la part de la Norvège (Source : New York Times). En parallèle, la plupart de ces institutions sont non partisanes bien que bon nombre soient bi partisanes. D’autres ont des valeurs partisanes à promouvoir, ce ne sont pas les plus renommés – c’est le cas par exemple du CATO Institute dont le but est de créer une présence et de promouvoir des idées libertariennes dans le débat politique. D’autres encore forment des lobbys sur certains sujets comme le Washington Institute for Near East Policy (9) sur la question israélo-palestinienne.
Nonobstant, tous affichent un certain standing qui les maintiennent en bonne place dans les classements internationaux de think tanks et leur confère le pouvoir de l’impact. Le discours général d’un think tank américain est celui d’une organisation à but non lucratif qui contribue à améliorer les politiques et la prise de décision par la recherche et l’analyse des politiques publiques nationales et internationales. Tous ont une excellente maîtrise des supports de diffusion contemporains et sont proactifs sur les réseaux sociaux, notamment sur Twitter. Beaucoup ont une chaîne YouTube qui leur permet de poster des entretiens mis en scène comme sur un plateau de télévision ou des retransmissions de conférences. Les plus motivés utilisent même depuis peu le podcast, disponible sur divers supports. En somme certains s’approchent des médias traditionnels, cela peut se voir en particulier par la pratique de certains du « briefing quotidien » qui résume l’actualité géopolitique ; à la différence notoire de leur contenu, de leur audience et du fait qu’il s’agit rarement de tribunes ni même des critiques politiques personnelles, du moins pas explicites. Une mention spécifiant que l’opinion est celle de l’auteur et non du think tank est d’usage à la fin d’un article. Il semble que le maintien de leur dynamique ainsi que le renouvellement de leurs modes de fonctionnement passe par l’organisation de séminaires notamment au sein des différents programmes. En effet tout think tank important organise des antennes à l’étranger, desquelles il peut lancer des programmes de réflexion en lien avec son domaine de recherche. Ainsi les think tanks américains maintiennent-ils une diversité consistante via divers jeux d’influence.
La « règle de Chatham House » est devenue une convention plus ou moins tacite des milieux politiques et stratégiques. Elle fait référence au célèbre think tank du même nom qui l’a initié. Elle prévoit de partager certaines informations sans révéler l’identité de leur auteur, afin de créer un environnement de confiance et pour aider à la résolution de problèmes complexes. Le Royal Institute of International Affairs, plus connu sous le nom de Chatham House (13) est sans conteste le plus identifié et reconnu des think tanks britanniques, bien qu’il ne soit pas le plus ancien. De facto en 1831 entre ses deux mandats de premier ministre du Royaume-Uni le duc de Wellington créée le Royal United Service Institute (12). Ces deux maisons préoccupées par les questions de défense et de sécurité sont instigatrices des suivantes et évoluent dans la lignée d’une neutralité royale tout en parvenant à imposer leurs idées au moyen d’analyses aussi quantitatives que qualitatives. La place qu’occupe le Royaume-Uni aux XXème et XXIème siècles est une clé de compréhension de l’autorité de ces organisations au niveau mondial. Chatham House se vante d’ailleurs d’avoir été un élément clé de la voie vers la diplomatie avec l’Union Soviétique en son temps.
La civilisation britannique constitue une référence culturelle sérieuse aussi bien au niveau européen que mondial au moyen du Commonwealth. Aussi les relais de la vision britannique du monde se multiplient-ils avec la formation de think tanks et de leurs antennes à l’étranger (voir notamment l’antenne de Chatham House Africa). Comme dans tous les laboratoires d’idées les sources sont de qualité, parfois proches du gouvernement mais toujours indépendante de celui-ci. L’indépendance est l’un des piliers du think tank britannique, à commencer par celle vis-à-vis des partis politiques. À ses côtés la « free discussion » soit la liberté de discussion et l’ouverture au public participent activement à leur définition. C’est pourquoi les visioconférences organisées régulièrement par une majorité de ces organisations sont généralement ouvertes au public. Il serait même plus juste de dire que les think tanks sont tournés vers le public puisque l’idée de contribuer à l’éducation du public, sur les sujets de relations internationales, ainsi que celle de l’élaboration des modes de gouvernance forment ensemble seulement les raisons d’être de ces organisations.
Ajoutons qu’à l’image des think tanks américains l’ouverture se fait aussi via les moyens de communications actuels, sans toutefois négliger les supports papiers. Les chercheurs et experts effectuent régulièrement des missions de consultants au nom des think tanks auxquels ils sont affiliés, ce qui participe à la création de réseaux de réflexion dans différentes sphères des sociétés britanniques et mondiales. Certains financements notamment ceux de l’International Institute for Strategic Studies (14) ont des sources extranationales puisque ce dernier reçoit non seulement des dons de grandes entreprises privées mais également de fondation américaines. Une dernière similarité avec les think tanks américains serait la préoccupation européenne, persistante en dépit du Brexit. L’un des think tanks britanniques de renom, le Center for European Reform (15) s’y consacre depuis 1998 et contribue à une réflexion sur le sujet accessible à tous les anglophones.
En un mot les think tanks britanniques et américains par leurs similarités et leurs différences permettent une compréhension différente et sans doute plus complète du monde qui nous entoure, en termes de relations internationales du moins. Les sensibilités de chacun étant différentes, ils permettent également de mieux cerner la politique étrangère voire interne de ces deux puissances mondiales et parfois même d’en prendre la température bien qu’il ne s’agisse jamais de textes officiels d’un gouvernement. La façon dont une même mesure géopolitique est traitée dans un think tank de chaque pays peut effectivement en dire long sur les mouvements internes, et ce malgré tout le tact que peut contenir une phrase anglo-saxonne.
Astuce pour un recrutement : via un compte twitter dédié, le Diploweb.com vous conseille de vous abonner aux comptes twitter des think tanks dans les langues que vous maitrisez, l’allemand, l’espagnol, ou ci-dessous l’anglais. Et toute autre langue. Gratuitement vous recevrez ainsi des alertes sur des documents qui seront utiles pour convaincre de votre intérêt et de votre connaissance des acteurs clés du domaine.
1. Carnegie Endowment for International Peace
Spécialité : ONG qui forme les jeunes à l’aide aux pays comme aux institutions et à la préservation de la paix, en soutien à la diplomatie. Spécialisé dans le désarmement, l’arms control et la prolifération nucléaire. On y retrouve l’ambassadeur Pierre Vimont ainsi que Rose Gottemoeler, qui fut Secrétaire général adjoint de l’OTAN (2016-2019).
Date de création : 1910
Adresse physique : 1779 Massachusetts Avenue NW, Washington, DC 20036-2103
Orientation politique : Bipartisane
Nombre de chercheurs : Plus de 150 en 2023
Compte Twitter : @CarnegieEndow (297 500 abonnés en 2023)
URL : https://carnegieendowment.org
2. Brookings Institution
Spécialité : Centré sur l’analyse des politiques publiques, il s’agit de la première organisation privée dévouée à ce type d’analyse au niveau national.
Date de création : 1916
Adresse physique : 1775 Massachusetts Avenue NW, Washington D.C
Orientation politique : Non précisé, réputé libéral démocrate
Nombre de chercheurs : Plus de 600 en 2023
Compte Twitter : @BrookingsInst (445 500 abonnés en 2023)
URL : https://www.brookings.edu
3. Council on Foreign Relations (CFR)
Spécialité : Ce think tank publie la revue Foreign Affairs et contient en son sein l’élite des milieux washingtoniens ayant une expérience internationale. Il est axé sur la sécurité et la politique de nombreux pays.
Date de création : 1921
Adresse physique : 58 East 68th Street, New York, NY 10065
Orientation politique : Non partisane
Nombre de chercheurs : Plus de 100 en 2023
Compte Twitter : @CFR_org (523 200 abonnés en 2023)
URL : https://www.cfr.org
4. RAND Corporation
Spécialité : Ces recherches et analyses aux accents sociologiques se concentrent sur les politiques qui impactent les personnes du monde entier au niveau sécuritaire, médical, scolaire, environnemental, etc. Une antenne très développée à Washington.
Date de création : 1948
Adresse physique : 1776 Main Street, Santa Monica, CA 90401-3208
Orientation politique : Non partisane
Nombre de chercheurs : Plus de 400 en 2023
Compte Twitter : @RANDCorporation (241 200 abonnés en 2023)
URL : https://www.rand.org
5. Atlantic Council
Spécialité : Réputé pour ses analyses sur la relation transatlantique, il traite des grandes et des petites questions des relations internationales.
Date de création : 1961
Adresse physique : Atlantic Council, 1030 15th St NW, 12th Floor, Washington, DC 20005
Orientation politique : Non partisane, internationaliste.
Nombre de chercheurs : Plus de 500 en 2023
Compte Twitter : @AtlanticCouncil (192 900 abonnés en 2023)
URL : https://www.atlanticcouncil.org
6. Center for Strategic and International Studies (CSIS)
Spécialité : Cet organisme de recherche politique mondialement connu se consacre à la promotion d’idées pratiques pour répondre aux grands défis mondiaux et aux politiques publiques américaines.
Date de création : 1962
Adresse physique : 1616 Rhode Island Avenue, NW, Washington, DC 20036
Orientation politique : Bipartisane, réputé plutôt conservateur républicain.
Nombre de chercheurs : Entre 350 et 450 en 2023
Compte twitter : @CSIS (388 500 abonnés en 2023)
URL : https://www.csis.org
7. Woodrow Wilson International Centre for Scholars
Spécialité : Créé par le Congrès, il est une référence incontournable qui s’attaque aux problèmes mondiaux afin de fournir des idées concrètes à la communauté politique.
Date de création : 1968
Adresse physique : 1300 Pennsylvania Avenue NW, Washington, DC 20004
Orientation politique : Non partisane
Nombre de chercheurs : Plus de 130 en 2023
Compte Twitter : @TheWilsonCenter (84 500 abonnés en 2023)
URL : https://www.wilsoncenter.org
8. German Marshall Fundation
Spécialité : Animé de l’idée que les États-Unis et l’Europe sont plus fort ensemble, il vise à renforcer les liens transatlantiques notamment au moyen d’une forte implantation en Europe. Alexandra de Hoop Scheffer dirige le bureau parisien.
Date de création : 1972
Adresse physique : 1744 R Street NW, Washington, DC 20009
Orientation politique : Non partisane
Nombre de chercheurs : 100 à 150 chercheurs en 2023
Compte Twitter : @gmfus (58 300 abonnés en 2023)
URL : https://www.gmfus.org
9. Washington Institute for Near East Policy (WINEP)
Spécialité : Chercher à améliorer la compréhension des intérêts américains au Moyen-Orient et à promouvoir les politiques qui en résultent.
Date de création : 1985
Adresse physique : 1111 19th Street NW - Suite 500, Washington D.C. 20036
Orientation politique : Lobby pro-israélien.
Nombre de chercheurs : Moins de 50 en 2023
Compte Twitter : @WashInstitute (62 200 abonnés en 2023)
URL : https://www.washingtoninstitute.org
10. Center for European Policy Analysis (CEPA)
Spécialité : Cherche à consolider l’alliance transatlantique, il est originellement centré sur le Ghana avec le but d’en renforcer les capacités et institutions. Tendance à faire de la lumière sur non-dits géopolitiques.
Date de création : 1993
Adresse physique : 275 Pennsylvania Ave NW, Suite 400, Washington, DC 20004
Orientation politique : Non partisane
Nombre de chercheurs : Plus de 60 chercheurs en 2023
Compte Twitter : @cepa (60 900 abonnés en 2023)
URL : https://cepa.org
11. Center for a New American Security (CNAS)
Spécialité : Centré sur la sécurité nationale américaine, un élément clé de sa mission est d’en informer et d’en préparer les actuels et futurs responsables.
Date de création : 2007
Adresse physique : 1152 15th Street, NW, Suite 950, Washington, DC 20005
Orientation politique : Bipartisane
Nombre de chercheurs : Plus de 500 en 2023
Compte Twitter : @CNASdc (58 600 abonnés en 2023)
URL : https://www.cnas.org
12. Royal United Services Institute (RUSI)
Spécialité : Fondé par Wellington, il fournit des analyses sécuritaires et défensives très précises dans une perspective internationale.
Date de création : 1831
Adresse physique : 123 Pall Mall, St. James’s, London
Orientation politique : Non partisane
Nombre de chercheurs : Plus de 250 en 2023
Compte Twitter : @RUSI_org (124 300 abonnés en 2023)
URL : https://rusi.org
13. Royal Institute of International Affairs, plus connu sous le nom de Chatham House
Spécialité : Classé régulièrement meilleur think tank au monde pour les questions de politique étrangère, sa mission est d’aider les gouvernements et les sociétés à construire un monde durablement sûr, prospère et juste. Équivalent britannique du CFR, il possède de nombreuses antennes notamment dans le Commonwealth.
Date de création : 1920
Adresse physique : Chatham House, 10 St James’s Square, London
Orientation politique : Non partisane
Nombre de chercheurs : Plus de 200 en 2023
Compte Twitter : @ChathamHouse (271 500 abonnés en 2023)
URL : https://www.chathamhouse.org
14. International Institute for Strategic Studies (IISS)
Spécialité : Créée par un historien militaire, il s’impose par son réseau de relations, ses conférences et ses nombreuses publications. Sa base de données numérique Military Balance Plus permet de produire des graphiques sur mesure et d’employer des outils analytiques avancés pour comprendre les tendances en matière de défense.
Date de création : 1958
Adresse physique : Arundel House, 6 Temple Place, London
Orientation politique : Non partisane
Nombre de chercheurs : 93 en 2023
Compte Twitter : @IISS_org (180 800 abonnés en 2023)
URL : https://www.iiss.org
15. Center for European Reform (CER)
Spécialité : Avec pour but d’améliorer la qualité du débat sur l’UE et d’en renforcer le rôle dans le monde, il reconnaît les points forts mais aussi les faiblesses de l’organisation.
Date de création : 1998
Adresse physique : 14 Great College Street, Westminster, London
Orientation politique : Pro-européen non sans critique
Nombre de chercheurs : 11 en 2023
Compte Twitter : @CER_EU (40 100 abonnés en 2023)
URL : https://www.cer.eu
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Date de publication / Date of publication : 15 février 2023
Titre de l'article / Article title : Politique étrangère et sécurité dans les think tanks américains et britanniques : mode d’emploi
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Après les think tanks allemands et espagnols, le Diploweb vous présente des think tanks américains et britanniques. L’abondance de leurs analyses ainsi que le traitement de sujets parfois semblables mais sous des angles différents, imposent de se pencher sur les singularités de ces « laboratoires d’idées » qui ont, aux niveaux national et international, un impact que l’on aurait tort de sous-estimer. Le panorama qui suit vise à passer en revue les différentes dynamiques des think tanks américains et britanniques afin d’en mieux saisir la teneur ainsi que les raisons de leur influence. Une liste non exhaustive de 15 des meilleurs think tanks issus de ces régions est proposée à la fin de cette article, agrémentée d’informations utiles à une meilleure vision d’ensemble.
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