58 ans, agrégé de géographie (1er à l’admissibilité, 5e à l’admission).
Professeur des universités de classe exceptionnelle à l’université Côte d’Azur (IAE Nice).
Responsabilités scientifiques
Codirecteur scientifique de l’Atlas de la Nouvelle-Calédonie (IRD, 2009-2014)
Secrétaire-général du prix Vautrin-Lud (le « prix Nobel de la géographie ») de 2015 à 2020.
Président de 2015 à 2020 du Comité d’évaluation du GIP CNRT « Nickel et son environnement ».
Directeur scientifique de l’Institut du tourisme Côte d’Azur depuis 2021.
Membre du conseil scientifique de la Chaire Outre-mer de Sciences Po.
Distinctions scientifiques
Lauréat en 2013 de la fondation Unice.
Dernières publications principales
Toutes ses publications sont en ligne sur sa page web : Jean-Christophe GAY (mgm.fr)
Cinq publications les plus significatives
Les Discontinuités spatiales, Paris, Économica, 1995 (réédité en 2004), 112 p. Une synthèse de ma thèse en collection de poche. La volonté de rendre accessible la question de la mise en limites, avec un souci d’aborder le sujet à toutes les échelles et à l’aide d’une grande variété de sources.
« Why Is Tourism Doing Poorly in Overseas France ? », Annals of Tourism Research, 2012, vol. 39. Dans la revue scientifique la plus cotée mondialement sur le tourisme, la démonstration des conséquences du syndrome néerlandais sur le développement touristique de l’outre-mer français. Une réflexion également sur les échelles de pertinence de certains modèles économiques couramment utilisés par les économistes du développement insulaire (MIRAB, SITEs…).
La Nouvelle-Calédonie, un destin peu commun, Marseille, IRD éditions, 2014, 238 p. Un outil pour comprendre un territoire en profonde mutation. Les principaux mécanismes socio-spatiaux à l’œuvre aujourd’hui y sont analysés. Les questions d’inégalités, de disparités ou d’aménagement sont les fils conducteurs de cette réflexion avec une attention toute particulière portée au « rééquilibrage », à ses enjeux et ses conséquences.
L’Homme et les limites, Paris, Économica, 2016, 236 p. Un essai qui part de notre vie quotidienne et analyse les installations séparant, isolant, filtrant ou protégeant qui nous entourent, pour ensuite s’intéresser aux divers découpages des territoires. Une réflexion qui propose une grille de lecture inédite pour expliquer cette mise en limites généralisée, à une époque où les politiques de cloisonnement de l’espace et la surveillance de certaines frontières semblent avoir un bel avenir.
La France d’outre-mer. Terres éparses, sociétés vivantes, Paris, Armand Colin, 2021, 285 p. Une réflexion ayant pour toile de fond le legs colonial, qui plus ou moins insidieusement, apparaît sur le plan socio-économique. La diversité croissante des différentes entités, notamment en matière institutionnelle ou démographique, est aussi en filigrane de cette réflexion.
Biographie mise à jour en octobre 2021
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