Géopolitique du Liban et du Moyen-Orient. Revue de presse d’articles en français, anglais, allemand, espagnol et italien.

La coalition pro-occidentale, dirigée par Saad Hariri, le fils de l’ancien Premier ministre assassiné en 2005, Rafic Hariri, et soutenue par les Etats-Unis et l’Arabie saoudite, a remporté les élections législatives au Liban face au Hezbollah qui a reconnu sa défaite. Les électeurs libanais - plus de 54% d’entre eux sont allés voter - ont donc rejeté massivement le rapprochement avec la Syrie et l’Iran représenté par l’alliance formée par le Hezbollah de Hassan Nasrallah et les chrétiens de Michel Aoun. La communauté internationale a félicité les Libanais pour le "succès" de ces élections et Barack Obama a dit espérer que le prochain gouvernement oeuvrerait à la stabilité du pays. La majorité sortante est donc sortie renforcée par cette victoire, mais doit désormais éviter une nouvelle crise politique en formant un gouvernement d’union. En effet, un échec du processus de normalisation en cours se traduirait par de nouvelles tensions au Liban, affaiblie depuis des décennies par des antagonismes régionaux et internationaux.